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199
observations -
4
communes -
11
observateurs -
Première observation
1994 -
Dernière observation
2020
Alborino Laurent (pnrmcb)
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Bazin François (pnrmcb)
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Blond Mickaël (pnrmcb)
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Chereau Loïc (gretia)
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Flambard Nathalie (pnrmcb)
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Galloo Thierry (pnrmcb)
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Haas Guillaume (pnrmcb)
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Lecaplain Benoît (pnrmcb)
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Lesouef Quentin (pnrmcb)
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Schmitt Emmanuel (pnrmcb)
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Trouverie Nathan (pnrmcb)
Informations espèce
Taille/poids
Diagnose
Détermination
Cette espèce est facile à identifier sur photographie.
Espèces proches
Période d’observation
Biologie-éthologie
Biogéographie et écologie
La couleuvre à collier est un serpent de taille moyenne, les adultes atteignant en général un peu moins du mètre. Toutefois, les femelles, qui tendent à être plus grande que les mâles, peuvent atteindre exceptionnellement une longueur totale de 140 cm. Cette espèce pèse 200 g.
Diagnose
Serpent svelte, queue longue et effilée, tête peu distincte du cou. La coloration dorsale est vert-olive, grise ou brun clair, parfois uniforme, mais souvent avec une série de barres sombres sur les flancs, voire la présence de taches dorsales également. Elle présente typiquement un collier clair, blanc, jaune, parfois orangé. Ce collier est très marqué chez les jeunes individus et tend à s’estomper, voire disparaître, chez certaines vielles femelles en particulier. Le ventre est de couleur claire vers l’avant et sombre vert l’arrière ; entre les deux, on observe un système de taches claires et sombres en alternance plus ou moins régulier. La pupille est ronde et l’iris de couleur gris-blanc, orangé, parfois rouge. La tête est recouverte par de grandes écailles (=plaques), et les écailles dorsales sont nettement carénées.
Détermination
Cette espèce est facile à identifier sur photographie.
Espèces proches
Les individus présentant un collier marqué (du stade juvénile à celui de jeune adulte) peuvent être confondus avec les jeunes de deux autres espèces de couleuvre, la Couleuvre verte-et-jaune et la Couleuvre d’Esculape. Toutefois, la Couleuvre à collier se distingue aisément de ces deux espèces, car c’est la seule à avoir des écailles dorsales carénées.
Période d’observation
Cette espèce est fondamentalement diurne, mais il n’est pas rare qu’elle s’active de nuit, notamment en période de reproduction des anoures, une nourriture de choix pour ce serpent.
Biologie-éthologie
On peut observer ce serpent très commun une bonne partie de l’année, du mois de mars à octobre. La reproduction à lieue d'avril à mai. Les pontes sont annuelles et se déroule vers le mois de juillet. Une femelle peut pondre entre 5 et 70 œufs selon sa taille, qui éclosent après 4 et 8 semaines d’incubation. La Couleuvre à collier se nourrit de petits vertébrés, principalement d’amphibiens anoures, qu’elle chasse aussi bien à terre que dans l’eau. Lorsque ce serpent se sent en danger, il simule sa mort et éjecte un contenu malodorant de ses glandes anales pour faire fuir ses agresseurs.
Biogéographie et écologie
C’est une espèce très répandue à travers l’Europe ; elle est aussi présente dans le nord-ouest de l’Afrique et dans une partie de l’Asie (Chine, Mongolie). Elle occupe une grande variété d’habitats souvent en lien avec la proximité de milieux humides, roselières, bords d’étangs… mais peut s’aventurer loin de l’eau en forêt ou plus rarement dans des endroits secs et broussailleux. Elle peut aussi s’accommoder de milieux plus artificiels, bord de voies ferrées, jardins et même certaines zones de cultures.
Sources
INPN 2022. Livret pédagogiques sur les Reptiles. PatriNat (OFB - CNRS - MNHN), Paris, 16 p.
Vacher, J.-P. & Geniez, M. 2009. Les Reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Collection Parthénope. Biotope, Mèze. 544 pp.
Non renseigné pour le moment
Non renseigné pour le moment
Coluber helveticus Lacepède, 1789
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Coluber natrix Linnaeus, 1758
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Coluber torquatus Lacepède, 1789
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Natrix natrix auct. non (Linnaeus, 1758)
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Tropidonotus oppelii Boie, 1827
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Tropidonotus sparsus Schreiber, 1875