Aigle royal
Aquila chrysaetos (Linnaeus, 1758)
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1
commune -
1
observateur -
Première observation
1990 -
Dernière observation
1990
Bernard Fabrice (ofb),elder Jean-françois (pnrmcb),spiroux Philippe (gonm)
Informations espèce
Longueur 75-88 cm, envergure 2,05-2,20 m, poids moyen 2,8-4,6 kg pour le mâle, 3,8-6,7 kg pour la femelle.
Il vit dans les grands espaces ouverts, parfois les zones humides mais le plus souvent les zones montagneuses, loin des activités humaines. L’absence de spécialisation alimentaire (et de forte compétition interspécifique) et sa capacité à chasser sur de grandes distances lui permettent de survivre même avec une densité et une biomasse de proies relativement faibles.
L’Aigle royal se nourrit principalement de mammifères et d’oiseaux vivants ou morts, parfois aussi de reptiles et même de poissons et d’insectes. Il chasse habituellement d’un vol bas, parcourant méthodiquement le terrain et capturant ses proies par surprise. La plupart sont prises au sol mais un oiseau dérangé, un Lagopède par exemple, peut être poursuivi sur quelque distance. L’éventail de proies est très large : les mammifères vont du petit rongeur jusqu’aux Cervidés, tandis que les oiseaux vont de l’Alouette jusqu’à l’Oie ou la Grue. Ses préférences vont toutefois vers les animaux pesant entre 0,5 et 2 kg. Les proies les plus grosses ne sont consommées qu’à l’état de cadavre ou si elles sont affaiblies, et sont notamment attaquées par des individus spécialisés ou inexpérimentés. Il arrive que le couple chasse de concert, le premier oiseau pouvant ainsi disperser les groupes familiaux d’Ongulés et le second, suivant à une centaine de mètres, se concentrant alors sur un jeune isolé.
Les jeunes aigles se dispersent parfois sur de grandes distances, mais les adultes restent sur leur territoire. Même en hiver, ils gardent le contact avec leur site de nid, à moins que la famine ou les conditions météorologiques ne les forcent à s’éloigner. Les oiseaux solitaires, jeunes ou adultes, sont généralement erratiques mais certains s’établissent sur un territoire, parfois même inclus dans celui d’un couple nicheur. L’Aigle royal est monogame et les couples sont fidèles. Ils sont territoriaux et les aires des différents couples sont largement séparées (au moins 4 km et en général 10 à 20 km). Les parades aériennes sont peu fréquentes ; elles comprennent des plongées vertigineuses depuis de grandes hauteurs, suivies de remontées en chandelle.
La ponte de 1 à 3 œufs est déposée à partir de février-mars. L’aire est construite sur une paroi rocheuse ou un arbre. C’est un énorme assemblage de branchettes, couvert d’herbes, de laine et de feuillage. Les plus gros atteignent plusieurs mètres d’épaisseur. L’incubation dure 43-45 jours et les jeunes s’envolent à l’âge de 65-80 jours. En général, seul le 1er aiglon éclos survit, car il cause la mort des autres jeunes, plus petits. Il est chassé par ses parents entre septembre et novembre.
Il vit dans les grands espaces ouverts, parfois les zones humides mais le plus souvent les zones montagneuses, loin des activités humaines. L’absence de spécialisation alimentaire (et de forte compétition interspécifique) et sa capacité à chasser sur de grandes distances lui permettent de survivre même avec une densité et une biomasse de proies relativement faibles.
L’Aigle royal se nourrit principalement de mammifères et d’oiseaux vivants ou morts, parfois aussi de reptiles et même de poissons et d’insectes. Il chasse habituellement d’un vol bas, parcourant méthodiquement le terrain et capturant ses proies par surprise. La plupart sont prises au sol mais un oiseau dérangé, un Lagopède par exemple, peut être poursuivi sur quelque distance. L’éventail de proies est très large : les mammifères vont du petit rongeur jusqu’aux Cervidés, tandis que les oiseaux vont de l’Alouette jusqu’à l’Oie ou la Grue. Ses préférences vont toutefois vers les animaux pesant entre 0,5 et 2 kg. Les proies les plus grosses ne sont consommées qu’à l’état de cadavre ou si elles sont affaiblies, et sont notamment attaquées par des individus spécialisés ou inexpérimentés. Il arrive que le couple chasse de concert, le premier oiseau pouvant ainsi disperser les groupes familiaux d’Ongulés et le second, suivant à une centaine de mètres, se concentrant alors sur un jeune isolé.
Les jeunes aigles se dispersent parfois sur de grandes distances, mais les adultes restent sur leur territoire. Même en hiver, ils gardent le contact avec leur site de nid, à moins que la famine ou les conditions météorologiques ne les forcent à s’éloigner. Les oiseaux solitaires, jeunes ou adultes, sont généralement erratiques mais certains s’établissent sur un territoire, parfois même inclus dans celui d’un couple nicheur. L’Aigle royal est monogame et les couples sont fidèles. Ils sont territoriaux et les aires des différents couples sont largement séparées (au moins 4 km et en général 10 à 20 km). Les parades aériennes sont peu fréquentes ; elles comprennent des plongées vertigineuses depuis de grandes hauteurs, suivies de remontées en chandelle.
La ponte de 1 à 3 œufs est déposée à partir de février-mars. L’aire est construite sur une paroi rocheuse ou un arbre. C’est un énorme assemblage de branchettes, couvert d’herbes, de laine et de feuillage. Les plus gros atteignent plusieurs mètres d’épaisseur. L’incubation dure 43-45 jours et les jeunes s’envolent à l’âge de 65-80 jours. En général, seul le 1er aiglon éclos survit, car il cause la mort des autres jeunes, plus petits. Il est chassé par ses parents entre septembre et novembre.
Non renseigné pour le moment
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Aquila fulva (Linnaeus, 1758)
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Falco chrysaetos Linnaeus, 1758
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Falco fulvus Linnaeus, 1758