Bondrée apivore
Pernis apivorus (Linnaeus, 1758)
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- 11 observations
-
6
communes -
7
observateurs -
Première observation
1994 -
Dernière observation
2018
Debout Gérard (gonm)
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Desmares Jocelyn (gonm)
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Galloo Thierry (pnrmcb)
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Herouard Anthony (pnrmcb)
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Purenne Régis (gonm)
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Schmitt Emmanuel (pnrmcb)
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Spiroux Philippe (gonm)
Informations espèce
Longueur 52-60 cm, envergure 135-150 cm, poids 360-1 050 g.
Elle habite surtout les grands massifs pourvus de clairières et de coupes, sur des sols légers et secs qui facilitent le creusement. On la trouve également dans les mosaïques de bosquets, de zones humides et de prairies. Elle niche dans de grands arbres, en particulier les hêtres, chênes et pins. Moins aérienne que la plupart des autres rapaces diurnes, elle est adaptée au vol lent sous les houppiers et à la marche sur les sols forestiers.
La Bondrée se nourrit des nids, larves, pupes et adultes d’hyménoptères sociaux (guêpes, frelons, bourdons). Surtout au printemps, elle complète par d’autres insectes, des amphibiens, reptiles, micromammifères, poussins et œufs d’oiseaux, plus rarement des araignées, vers et fruits. La proie peut être localisée depuis une perche, mais elle suit le plus souvent les insectes en vol jusqu’à leur nid. Elle creuse jusqu’à 40 cm de profondeur pour sortir les nids d’hyménoptères. Les guêpes sont prises avec le bec, tenues par le thorax et l’aiguillon est extrait avant l’ingestion. Elle chasse parfois à pied – des distances de 500 m sont rapportées – pour prendre des insectes terrestres et des petits vertébrés. Les adaptations morphologiques aux proies et aux modes de chasses comprennent des plumes petites, serrées et en forme d’écailles sur la face (pour diminuer les possibilités de piqûre), des pattes solides avec des écailles épaisses et des ongles peu courbés d’égale longueur (pour la marche et le creusement), et des narines en forme de fente (pour limiter l’intrusion de terre quand elle creuse).
Au dortoir et durant la migration, les Bondrées sont fortement grégaires (jusqu’à plusieurs milliers ensemble). Le reste du temps, l’espèce est solitaire ou par couple. Leur formation a lieu avant ou après l’arrivée sur les sites de reproduction. Ils occupent de larges territoires (environ 10 km2) qui se chevauchent fréquemment avec ceux d’autres couples. La Bondrée arrivant tardivement au printemps, les meilleurs sites sont bien souvent occupés par l’Autour des palombes et la Buse variable, avec lesquels elle entre en compétition. Les manœuvres d’hostilité sont exécutées dans un large rayon autour de l’aire choisie : jusqu’à 1 500 m pour des Bondrées concurrentes et 300 à 500 m pour d’autres espèces de rapaces diurnes. L’aire est située sur une branche (ou à la fourche) d’un gros arbre. Elle est faite en partie de branchettes fraîches pourvues de feuilles, qui sont rajoutées régulièrement au long de la saison, si bien que l’ensemble ressemble à une masse de verdure. La plupart du temps, un nouveau nid est fait chaque année. La ponte unique de 2 œufs est déposée à partir de mai. L’incubation dure environ 35 jours et les jeunes sont volants à l’âge de 40-44 jours. Au contraire de nombreux rapaces, le mâle s’occupe des jeunes et les nourrit à l’aire, même en présence de la femelle.
Elle habite surtout les grands massifs pourvus de clairières et de coupes, sur des sols légers et secs qui facilitent le creusement. On la trouve également dans les mosaïques de bosquets, de zones humides et de prairies. Elle niche dans de grands arbres, en particulier les hêtres, chênes et pins. Moins aérienne que la plupart des autres rapaces diurnes, elle est adaptée au vol lent sous les houppiers et à la marche sur les sols forestiers.
La Bondrée se nourrit des nids, larves, pupes et adultes d’hyménoptères sociaux (guêpes, frelons, bourdons). Surtout au printemps, elle complète par d’autres insectes, des amphibiens, reptiles, micromammifères, poussins et œufs d’oiseaux, plus rarement des araignées, vers et fruits. La proie peut être localisée depuis une perche, mais elle suit le plus souvent les insectes en vol jusqu’à leur nid. Elle creuse jusqu’à 40 cm de profondeur pour sortir les nids d’hyménoptères. Les guêpes sont prises avec le bec, tenues par le thorax et l’aiguillon est extrait avant l’ingestion. Elle chasse parfois à pied – des distances de 500 m sont rapportées – pour prendre des insectes terrestres et des petits vertébrés. Les adaptations morphologiques aux proies et aux modes de chasses comprennent des plumes petites, serrées et en forme d’écailles sur la face (pour diminuer les possibilités de piqûre), des pattes solides avec des écailles épaisses et des ongles peu courbés d’égale longueur (pour la marche et le creusement), et des narines en forme de fente (pour limiter l’intrusion de terre quand elle creuse).
Au dortoir et durant la migration, les Bondrées sont fortement grégaires (jusqu’à plusieurs milliers ensemble). Le reste du temps, l’espèce est solitaire ou par couple. Leur formation a lieu avant ou après l’arrivée sur les sites de reproduction. Ils occupent de larges territoires (environ 10 km2) qui se chevauchent fréquemment avec ceux d’autres couples. La Bondrée arrivant tardivement au printemps, les meilleurs sites sont bien souvent occupés par l’Autour des palombes et la Buse variable, avec lesquels elle entre en compétition. Les manœuvres d’hostilité sont exécutées dans un large rayon autour de l’aire choisie : jusqu’à 1 500 m pour des Bondrées concurrentes et 300 à 500 m pour d’autres espèces de rapaces diurnes. L’aire est située sur une branche (ou à la fourche) d’un gros arbre. Elle est faite en partie de branchettes fraîches pourvues de feuilles, qui sont rajoutées régulièrement au long de la saison, si bien que l’ensemble ressemble à une masse de verdure. La plupart du temps, un nouveau nid est fait chaque année. La ponte unique de 2 œufs est déposée à partir de mai. L’incubation dure environ 35 jours et les jeunes sont volants à l’âge de 40-44 jours. Au contraire de nombreux rapaces, le mâle s’occupe des jeunes et les nourrit à l’aire, même en présence de la femelle.
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Falco apivorus Linnaeus, 1758
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