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- 4 observations
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2
communes -
4
observateurs -
Première observation
1993 -
Dernière observation
2016
Chereau Loïc (gretia)
-
Le Fayard (inconnu)
-
Lecaplain Benoît (pnrmcb)
-
Lefevre Jean-marc (pnrmcb)
Informations espèce
Taille :
17-30 mm.
Diagnose :
Dessus vert métallique à doré bronzé à marges cuivreuses ou bleuâtres. Quelque fois bleu ou noir. Les quatre premiers articles des antennes sont jaunes, les autres sont obscurcis. Les pattes sont jaunes, sauf les derniers articles (et parfois les fémurs) qui sont plus foncés. Dessous noir. Corps allongé, les pattes longues, aptes à la course. Les élytres et le premier segment thoracique ne forment pas une courbe continue, les deux segments sont bien individualisés. La tête est courte et porte de solides mandibules. Le mâle se reconnaît à ses tarses (les derniers articles des pattes) antérieurs dilatés, adaptés à la préhension de la femelle lors de l’accouplement. Brachyptères, les élytres sont soudés (l’espèce est inapte au vol). La sculpture élytrale de l’espèce est variable et dépend de la sous-espèce concernée. Les sous-espèces navarricus Lapouge, 1925 et nominales (auratus Linnaeus, 1758) ont des côtes élytrales nettement saillantes ; ces côtes sont nettement émoussées chez les sous-espèces honnorati Dejean, 1825 et diensis, Tarrier, 1975. Ces côtes sont très abaissées et réduites à des bourrelets chez les sous-espèces lasserrei Doué, 1855, mourguesi (Schaeffer, 1969) et tronqueti, Peslier, 2007. Enfin, les côtes sont presque absentes chez la sous-espèce lotharingus dejean, 1825.
Facilité d’identification :
Moyennement difficile
Confusion possibles :
Seules trois autres espèces françaises présentent des côtes élytrales et une couleur verte, peuvent être confondues avec Carabus auratus Linnaeus, 1758. C. auronitens Fabricius, 1792, dont les mandibules sont plus longues et la coloration du segment thoracique visible le plus souvent rouge. C. solieri Dejean, 1826 qui est vert foncé à marges violettes et C. nitens Linnaeus, 1758, nettement plus petit (13 à 18 mm) et qui a une pointe au bout des tibias antérieurs.
Périodes d’observation :
Toute l’année. Active principalement au printemps parfois en automne. Hiverne à l’état adulte.
Biologie/Ethologie :
Cette espèce est rarement forestière, elle préfère les prairies, même humides. Elle a fortement régressé dans les cultures céréalières. Les larves comme les adultes se nourrissent essentiellement de mollusques terrestres (escargots, limaces), mais peuvent avoir un régime plus opportuniste (larves, vers…). Larves et adultes, bien qu’ayant les mêmes proies, ne mangent pas de la même façon. Les adultes ont des mandibules dotées d’une incisive coupante et dévirent les proies en les mastiquant. Les larves ont dans les mandibules un canal permettant d’injecter des enzymes qui digèrent la proie de l’intérieur. La proie ainsi liquéfiée sera ensuite aspirée par la larve à l’aide du même canal mandibulaire (digestion dite « extra-orale »).
Biogéographie :
L’espèce est connue de presque toute la France continentale, elle est toutefois absente du littoral provençal et de Corse. Elle s’est beaucoup raréfiée avec l’abandon du pâturage et la disparition des prairies, ainsi qu’avec l’utilisation massive des insecticides chimiques.
D'après : Coulon, J., Pupier, R., Queinnec, E., Ollivier, E. & Richoux, P. 2011. Coléoptères Carabidae de France: Compléments aux 2 volumes de René Jeannel. Mise à jour, corrections et répertoire. Faune de France, 94: 1-352 pp., 70 pl.
17-30 mm.
Diagnose :
Dessus vert métallique à doré bronzé à marges cuivreuses ou bleuâtres. Quelque fois bleu ou noir. Les quatre premiers articles des antennes sont jaunes, les autres sont obscurcis. Les pattes sont jaunes, sauf les derniers articles (et parfois les fémurs) qui sont plus foncés. Dessous noir. Corps allongé, les pattes longues, aptes à la course. Les élytres et le premier segment thoracique ne forment pas une courbe continue, les deux segments sont bien individualisés. La tête est courte et porte de solides mandibules. Le mâle se reconnaît à ses tarses (les derniers articles des pattes) antérieurs dilatés, adaptés à la préhension de la femelle lors de l’accouplement. Brachyptères, les élytres sont soudés (l’espèce est inapte au vol). La sculpture élytrale de l’espèce est variable et dépend de la sous-espèce concernée. Les sous-espèces navarricus Lapouge, 1925 et nominales (auratus Linnaeus, 1758) ont des côtes élytrales nettement saillantes ; ces côtes sont nettement émoussées chez les sous-espèces honnorati Dejean, 1825 et diensis, Tarrier, 1975. Ces côtes sont très abaissées et réduites à des bourrelets chez les sous-espèces lasserrei Doué, 1855, mourguesi (Schaeffer, 1969) et tronqueti, Peslier, 2007. Enfin, les côtes sont presque absentes chez la sous-espèce lotharingus dejean, 1825.
Facilité d’identification :
Moyennement difficile
Confusion possibles :
Seules trois autres espèces françaises présentent des côtes élytrales et une couleur verte, peuvent être confondues avec Carabus auratus Linnaeus, 1758. C. auronitens Fabricius, 1792, dont les mandibules sont plus longues et la coloration du segment thoracique visible le plus souvent rouge. C. solieri Dejean, 1826 qui est vert foncé à marges violettes et C. nitens Linnaeus, 1758, nettement plus petit (13 à 18 mm) et qui a une pointe au bout des tibias antérieurs.
Périodes d’observation :
Toute l’année. Active principalement au printemps parfois en automne. Hiverne à l’état adulte.
Biologie/Ethologie :
Cette espèce est rarement forestière, elle préfère les prairies, même humides. Elle a fortement régressé dans les cultures céréalières. Les larves comme les adultes se nourrissent essentiellement de mollusques terrestres (escargots, limaces), mais peuvent avoir un régime plus opportuniste (larves, vers…). Larves et adultes, bien qu’ayant les mêmes proies, ne mangent pas de la même façon. Les adultes ont des mandibules dotées d’une incisive coupante et dévirent les proies en les mastiquant. Les larves ont dans les mandibules un canal permettant d’injecter des enzymes qui digèrent la proie de l’intérieur. La proie ainsi liquéfiée sera ensuite aspirée par la larve à l’aide du même canal mandibulaire (digestion dite « extra-orale »).
Biogéographie :
L’espèce est connue de presque toute la France continentale, elle est toutefois absente du littoral provençal et de Corse. Elle s’est beaucoup raréfiée avec l’abandon du pâturage et la disparition des prairies, ainsi qu’avec l’utilisation massive des insecticides chimiques.
D'après : Coulon, J., Pupier, R., Queinnec, E., Ollivier, E. & Richoux, P. 2011. Coléoptères Carabidae de France: Compléments aux 2 volumes de René Jeannel. Mise à jour, corrections et répertoire. Faune de France, 94: 1-352 pp., 70 pl.
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Autocarabus auratus
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Carabus lotharingus